On l'espère, c'est la fin de la grippe A chez Malo.
On a écrit pour ceux que ça intéresserait, on a raconté façon journal de bord la progression du virus chez un enfant asthmatique, souvent hospitalisé lors de gros rhumes.
Et voilà une semaine de galère peut-être derrière nous : il reste encore à franchir le cap de la toux qui est beaucoup moindre, du nez qui mouche souvent. A suivre.
En tout cas nous espérons que cela aura servi à rassurer des papas et des mamans terrorisés (comme nous avons pu l'être) à l'idée que cette grippe fasse tant de mal. Adel est encore bien pris... comme quoi la définition des "populations à risque" n'épuise pas le sujet...
Voilà.
Ce drôle de récit - qui n'est surtout pas (comme disait Hugues) un exutoire à la difficulté que nous avons d'assumer Malo, une sorte de psychothérapie par la parole, même si par certain côté (Jacinthe c'est vrai non?), la vocation des blogs c'est aussi un peu cela - a permis d'échanger avec d'autres mamans amies (Betsy notamment), des mamans hérisson (Ninie!), des amis des membres (Sarah)... une chose ressort de tout cela : on entend souvent des "mon dieu comme tu as du courage" ou bien "ah oui mais ma fille (ou mon fils) c'est pas comme Malo hein, c'est moins grave!".
Ce soir je suis toute seule à l'écrire, mais je suis sûre, sans faux-semblants non plus, que beaucoup de mamans d'enfants malades le diraient : il n'y a pas d'échelle de valeur dans tout cela. Je veux dire d'accord, Malo a une maladie chronique pénible, lourde à gérer, d'accord l'asthme c'est l'enfer parfois, en particulier en périodes critiques. Pour autant ça ne relativise pas l'inquiétude d'une maman d'enfant "en bonne santé" lorsque la maladie survient, ça n'enlève rien aux bobos lorsqu'il y en a, ça n'enlève rien à la souffrance. Ca n'enlève rien à l'attention qu'on doit leur porter, tous les enfants naissent avec un besoin d'amour et de protection. Et c'est tout. C'est très simple, parfois très compliqué, mais c'est être parents : être en quelque sorte dans la simple complication permanente, amoureusement. Aucune dévalorisation possible, aucune nuance possible, tout est absolu quand on aime.
Voilà. Pour dire aussi que les autres enfants aussi, ont le droit de faire peur à leur maman, lorsqu'ils sont malades.
J'ai d'ailleurs hâte qu'on aborde le sujet des fratries.
Nous concoctons par ailleurs un sujet important également : l'environnement lorsqu'on a un enfant asthmatique (valable pour les grands bien sûr) avec l'aide de nos associations amies (Asthme et Allergie et l'AFPRAL)
La photo c'est les Crêtes. pour dire aussi que ok d'accord, les Vosges, ça a aussi du bon...
merci Martin pour la photo!
Anne.
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