dimanche 28 novembre 2010

Il y a de la place pour tout le monde... en principe


Quand nous recherchons, perpétuellement, avec acharnement, avec espoir et parfois désespoir, une petite place dans ce monde pour nos enfants pas tout à fait comme les autres.

Une place où ils soient bien, où ils puissent vivre avec leurs copains, apprendre, manger, jouer, et où les adultes , nous parents, ceux de l'école ou de la cantine, du centre aéré, les encadrent avec bienveillance et juste ce qu'il faut de vigilance pour leur éviter de courir des risques.

Parfois il y a de la place, parfois non, souvent, toujours, il faut expliquer, demander, montrer, refuser ce qui est incompatible avec les contraintes de leurs maladies... c'est fatiguant, épuisant, couronné de réussite ou non, à juste raison ou non.

Et quand nos efforts n'aboutissent pas, et que les raisons sont simplement, l'incompréhension, le refus a priori de changer ou d'assumer sa responsabilité, la flemme, la peur de la différence, et j'en passe, alors on a envie:
- de laisser tomber
- de se replier sur nous, sur la cellule familiale, le seul lieu où nous sommes sûrs que nos enfants sont en sécurité... et c'est comme ça qu'on en arrive à déscolariser des enfants qui ne devraient pas l'être
- de demander pourquoi, pourquoi pas de place, pourquoi pour eux, alors que la place on la fait à d'autres qui sont aussi différents... et comme ça, on arrive à se comparer à d'autres différences, médicales, religieuses, ethniques.

Tout cela, est à la fois anormal et très compréhensible.

Mais anormal quand même.

Mais surtout ce qui est anormal, c'est que les textes de loi (ici), ceux qui imposent aux structures collectives d'accueillir les enfants sous PAI, ne soient pas respectés.


Le Président,
Hugues

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