Les cloches, le petit lièvre et le chocolat qui craint

aaaaah le "chopolat"...

Ayé nous y revoilà... c'est Pâques, tout le monde va fourrer les ptits becs de chocolats en tous genre, on en retrouvera même l'année prochaine ou lors de la prochaine tonte, des ptits noeunoeufs qui sauteront comme des grenouillettes dans les herbes de nos jardins. Euh... sauf nous, entre autres...
Nous cette année, pour la première fois Malo ne sera pas seul dans sa lutte contre la tentation du chocolat... Après quelques menus (très très menus) excès, Adel nous a démontré que le chocolat n'était pas non plus son meilleur ami...
Nous avons donc décidé une fois de plus, de faire fi des traditions et de nous orienter vers autre chose : des choses qui ne se mangent pas, voilà. Ni sucre ni chocolat...
Etrangement si vous regardez dans les rayons des horribles supermarchés que l'on peut fréquenter de temps à autres - ou de moins en moins - selon, vous pourrez constater que l'offre en matière de fêtes pascales s'est drôlement diversifiée : les grandes marques de jouets s'y mettent aussi et proposent des cadeaux "emballés" dans des oeufs. Chers vous me direz et là je réponds oui... et après, ça ne nous change pas beaucoup : dans le petit monde crapuleux des allergies, tout est cher. Cette année, je n'ai pas le choix : nous sommes trop bousculés pour inventer quoi que ce soit pour l'heure à semer dans notre pelouse fraîchement tondue ou mieux, dans le verger de papi, avec les cousines. Alors nous avons craqué pour ces ptits oeufs "inoffensifs". 
L'année dernière, les cloches (ou le petit lièvre de Pâques, selon les coutumes et il y en a peut-être d'autres ?) avaient déposé des petits livres, des gommettes, des petites choses pour faire du travail manuel...
Et chez papi, les enfants ont fait un arbre de Pâques. Ils étaient tous ravis au final et personne n'a demandé quoi que ce soit d'autre.
Une manière aussi de faire un peu comme tout le monde, sans en faire les frais... une façon aussi pour nous de faire remarquer une fois de plus ici que, socialement, ce sont les fêtes traditionnelles qui nous posent souvent souci... notre société évolue et pourtant les traditions restent les mêmes... fêtes des pères ou des mères quand de nombreuses familles sont monoparentales, faire vomir les rayons des supermarchés de chocolats et sucreries quand on parle de problèmes de santé type obésité, diabète... on a du chemin à faire et du pain sur la planche (SANS, évidemment !!!).