Gloubi et boulga ...

L'ambiance est si morose, l'actualité - même France Info fait dans le people ce matin en nous offrant des sons d'enfants qui souffrent en Haïti... à vomir tout ce voyeurisme et

La photo aussi elle est people non? Bon vous énervez pas les filles, le beau mec people sur la photo, il est PRIS ! hinhinhin... c'était pour montrer que y'a pas que les Alpes dans la vie, y'a aussi les Vosges (ça s'appelle UN LOT DE CONSOLATION msieurs dames !).

BREF.

Il fait un temps tout gris, on est douze mille à la maison comme d'habitude ici, et donc, pour nourrir les estomacs, on s'est relancé dans la réalisation de gâteaux. Comprenez bien : avec toutes les saletés (blé, oeuf, lait, levure même pas sans blé garantie ou gluten ou tout ça... que des bonnes choses !).

Les allergiques alimentaires sont-ils des extrémistes de la nourriture ? Globalement j'en sais rien, mais pour Malo la réponse est OUI.

Pas touche au gâteau beurk et ieurk des grands qui pue l'oeuf à 15 mètres et qui a une couleur de lait là... pouah !

Mon super cuistot a pris les jambes à son cou, parti raconter sa vie aux playmos bref !

La contrepartie d'une salade de museau ratée, c'est la promesse d'un gâteau SANS. Après le tour des grands, c'était celui de Malo, nous avons réalisé un gâteau au chocolat.


RECETTE du gâteau Gloubi et Boulga de Malo :

Ingrédients :
- Moutocolat (chez Isola Bio, il font un genre de crème anglaise qui lui convient bien, conditonnée en brique - parfum chocolat ou caramel ; ma recette est meilleure, si ça vous intéresse D'AILLEURS, EST-CE QUE CA INTERESSE QUELQU'UN OUAIS CE QUE NOUS ECRIVONS A PART NOUS ????! - ALLOOOOOOOO?!!!... pfffff...)
BREF - je continue
- farine de maïs (dans tous les bons magasins bio et je suis sûre même les mauvais (là ousque les gens ont l'air malaaaades...)
- fécule de pomme de terre
- sucre
- huile
- bicarbonate de soude (c'est pour gonfler)

Matériel :
- une jatte
- une spatule ou un petit fouet, au choix
- des cuillères à soupe, à café, selon l'inspiration
- un petit garçon allergique (sauf bien entendu aux ingrédients)
- une maman qui supervise
- un papa qui aide à ne pas faire de grumeaux
- éventuellement un frère ou une soeur (ça fait plus équipe-qui-gagne)
- des tas de petits moules individuels façon coupelles


Mélanger le tout dans tous les sens, peu importe l'ordre. On peut mélanger assis devant la télé, debout dans la cuisine sur la table haute avec son papa, on peut s'en coller partout ça donne pas de boutons, on peut lécher et dire "mmmmmmh c'est BON !"
On peut remuer en chantant, en faisant du yoga la tête en bas, avec les pieds s'ils sont propres (à cause des allergies, le reste boaf, une fois que c'est cuit bon ben voilà quoi !). Et on peut mettre les doigts dedans pour dire "ah ouais, ça manque de SUCRE !" ou bien "ah ouais, ça sent le CHOCOLAT !" ou bien "ah... ça a aussi ce goût là quand ça cuiiiiit... ?".

Après après, c'est le moment fatidique tant attendu que tout le monde espère : la cuisson.

FOUR = TRES CHAUD (si possible pas un four à la c... comme à la maison, un qui fait tourner la chaleur et qui file le tournis à tous les gâteaux et ils deviennent IN RATABLES !).
TEMPS DE CUISSON = on cherche encore combien de temps ils sont restés, combien de temps on aurait dû les laisser tout ça tout ça...

Ensuite, quand le gâteau est cuit : démoulez.

Si vous y arrivez, appelez-nous.

DONC : ne le démoulez SURTOUT PAS !
SOLUTION DE SECOURS : munissez-vous d'une cuillère AVEC UN MANCHE IM PLIABLE (sans quoi bonjour la cuillère - ou plutôt au revoir d'ailleurs hinhinhin !).

N'oubliez surtout pas de goûter avant votre enfant. Histoire de savoir au moins pourquoi malgré tout ce temps passé il vous dit d'une toute petite voix "mm...mm..hhh c'est un peu bon...".
N'oubliez surtout pas les principes que vous leurs inculquez depuis DES GENERATIONS c'est ça : on ne crache pas à table. Ni dans l'assiette, ni à côté.

Et s'il le fait euh... dites-vous que c'est exceptionnel et que dans certaines cultures c'est très bien vu voilà et que c'est un genre d'ouverture d'esprit tout ça... ramassez le gâteau sploutché par terre (n'embarquez pas votre carrelage avec) et passez à autre chose.

Bon voilà.

La semaine prochaine, on laisse tomber le gloubiboulga et on retente autre chose. ON LES AURA !!!! je veux dire, on en a réussi DES TAS ! Tous bizarres, mais parfois étonnamment bons, sauf qu'on n'a jamais noté les quantités qu'on avait mises un peu au pif (tu m'en veux pas Loïc ? Loïc vous savez, notre cuisinier !!! Bon bon... pardon tonton Loïc...).

Allez et vive les expériences culinaires !

une prochaine fois je vous raconterai notre deuxième rencontre du troisième type.

Anne