mardi 26 avril 2011

Ce qui ne nous tue pas nous rend-il plus fort ?... (les ptits médocs des grands maux de la grossesse et autres petites cochonneries pas claires...)



Ca fait longtemps que je rumine ce sujet... le vaste sujet hypocrite à souhait si l'on recueille les informations auprès des gens qui délivrent ces petites cochonneries au quotidien... 
Les médicaments administrés pendant la grossesse pourraient-ils amplifier voire provoquer les allergies? Meuuuuuh non ma bonne dame puisque c'est un mé-de-cin qui vous le prescrit (entendez à coup sûr un homme fiable, efficace, droit dans ses bottes, serment d'Hippocrate touça!!!). Non mais...
Pour le médecin homéopathe qui a suivi quelques temps Malo pourtant, la réponse est très claire : OUI. J'étais le troisième "cas" à venir dans son cabinet avec sur les genoux, un petit garçon poly allergique, asthmatique et couvert (oui oui...) d'eczéma. 
Je lis aujourd'hui par exemple avec effroi que le Salbu***trucamol a fait l'objet d'une mise en garde de la part de son labo soi-même siouplé sur les dangers "éventuels" cardiaques et autres pour la mère et son bébé... j'apprends tiens tiens tiens que le Kena***truc injectable, prescrit lorsqu'on est allergique n'est plus guère délivré... et dans la foulée, j'ajouterai que la Ventogrenal****line et le Salbu***trucamol sont la même chose, chou vert et vert chou...
Les noms de ces saletés ont un peu été rognées pour leur permettre de garder l'anonymat vous le comprendrez aisément... ainsi ils pourront poursuivre tranquillement leur petit programme destructeur à l'envi.
Alors voilà... l'histoire très banale de la première saison de Malo... une grossesse hyper stressante à souhait, pleine de pollens et de contractions, résultats : dans l'ordre à peu près, l'injection pour contrer l'effet des pollens, à environ 6 mois de grossesse pas tout à fait (en pleine période printanière explosive...) l'administration régulière de l'aérosol (entre 4 et 9 mois), en particulier les soirs mais aussi lors d'angoisses intenses dues au contexte dur - et puis oui l'asthme c'est bien connu a aussi des facteurs déclenchants tels l'émotion. Une grosse frayeur qui a provoqué des contractions qui ne sont plus jamais reparties et qui ont donc euh... nécessité ?? imposé ??? enfin bref, abouti à l'administration in fine (vers 8 mois) et afin d'éviter un accouchement prématuré, du fameux vert chou de l'aérosol... d'abord en suppositoires, puis, en perfusions à deux reprises. Programme fort sympathique.
Si vous faites le calcul côté quota de cortisone alors je vous vois frissonner.
Moi je dis et je répète (je ne fais que dire ce que j'ai lu mais comme je suis flemmarde, que je n'ai pas envie non plus de jouer les Don Quichotte, je ne ferai pas plus d'investigations et je ne donnerai pas de liens - souvent des témoignage de mamans sur des sites à droite à gauche, vous irez voir tout seuls) : la cortisone, ce serait comme le pinard : à consommer avec (grande) modération !! A ceci près qu'il n'y a qu'une cuvée, pas de grand cru etc.
Par ailleurs... j'apprends de la bouche d'un médecin que ce médicament anti contractions est interdit dans la majeure partie des pays d'Europe du Nord parce que réputé dangereux et inutile... alors que j'étais au plus mal avec cette molécule : tachycardie impressionnante, vertiges, sueurs froides, délire (euh franchement, je ne devrais pas dire ça, mais quand même je le dis : un vieux pétard aurait eu le même effet sur le moment, y compris sur les contractions - c'est-à-dire les éléphants roses ou plutôt mauves dégoulinants, l'impression de fièvre jaune et celle d'être aux abords du Styx, également, mais sans passeur...)
Conclusion : je ne crois pas que ces médicaments aient été sans effets sur mon fils. Malo est né bleu et comment dire, souffrant(ok ça arrive je suis d'accord - mais nous les mamans on n'est pas complètement totoches, on sait quand nos enfants vont mal : il allait très mal). Il a commencé à hurler son mal de ventre dès la maternité. Mais aux yeux des sage-femmes présentes dans cette maternité, c'était "un-petit-malin-qui-savait-déjà-y-faire-avec-sa-maman". Le méconium, cet espèce de pétrole cacateux qu'on dit terroriser les mamans outre mesure et qui ne m'a jamais terrorisée moi - SAUF pour Malo qui avait des douleurs abdominales visiblement horriblement cruelles - a duré jusqu'à plus de 10 jours après sa naissance, toujours évacué dans la douleur. Et j'en passe. 
La suite, vous la connaissez. Moi aussi.
Je ne revendique pas détenir la vérité concernant ces médicaments : je parle avec des mamans autour de moi qui ont également absorbé ces derniers... qui ont un terrain comme moi certes, mais qui donnent naissance à des enfants malades... Malade je le suis aussi, d'avoir ingurgité autant de saletés parce que tel est mon sentiment.
J'étais très mal après avoir eu les premières doses sous la forme de suppositoires. J'ai décidé d'arrêter ce traitement, encouragée par un médecin qui s'insurgeait contre cette pratique contestable et contestée... pour me retrouver attachée à cette pompe à poison quelques jours après à la maternité, enchevêtrée à ce truc infâme... pour finalement avoir un accouchement déclenché mais ça c'est ENCORE un autre débat...
Je doute depuis des années et voilà que je découvre dans le même temps des mamans dans mon cas, le fait que le laboratoire indique que le médicament censé arrêté les contractions peut être dangereux pendant la grossesse (je rappelle qu'il s'agit de la même molécule que l'aérosol, autant dire que Malo, mais d'autres peut-être aussi, ont été exposés à fortes doses à cette molécule). Voilà que tout à coup tout se croise et je crains que l'origine de la maladie si développée chez Malo soit aussi là, au moins autant que le "terrain" familial...
Ajoutons à cela que le stress empêche le bon développement du système immunitaire du foetus... ajoutons enfin pour m'achever (nous achever ?) quelques notions fondamentales de médecine chinoise et voici une bombe placée en grand secret dans mon ventre, alimentant mon petit bonhomme...
Ajoutons à cela qu'aujourd'hui, un des principaux traitements de crise de ce petit homme... c'est cette salope de molécule. Voilà, je l'ai dit... avec une tristesse et un dégoût profonds.

4 commentaires:

  1. Tres touchée par ton temoignage, je ne peux que te rejoindre sur bcp de choses. Plus on avance et plus on "decouvre" que tous ces traitements on des effets parfois graves. C'est pour cela que je me tourne petit à petit vers l'homeopathie, le bio etc... Malheureusement ce pb est valable egalement pour l'alimentation, les cosmetiques etc... Mon fils, comme tu le sais a bcp d'eczema lui aussi, et à part de la cortisone on ne lui proposait rien d'autre. Mais depuis que j'utilise qq astuces bio, comme par magie : ça va bcp mieux...

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  2. Merci ;)
    Oui Sophie c'est ce qui est grave aussi, après la mise en route de cette infernale machine allergique (même si souvent, au bout de quelques années ENFIN, au moins certaines choses dont l'eczéma s'arrêtent ou s'atténuent réellement...) : la prise en charge uniquement des conséquences et leur traitement expéditif. On est nuls ! La médecine de chez nous devrait écouter celles d'ailleurs, qui traite le corps comme un tout, qui parle d'énergies notamment, d'équilibre de ces énergies etc. sans plonger non plus dans des choses incroyables (que l'on a vécu aussi hein... quand on est au bord du désespoir, on tente tout ou presque... et je n'en ai pas honte non plus, je sais simplement maintenant que ça ne fonctionne pas ;).
    Nous aussi on essaye de trouver des astuces par nous-même et surtout on développe - et tu l'as remarqué aussi j'en suis sûre, des trésors d'ingéniosité... Même lorsqu'on est à bout de force. C'est aussi une drôle d'expérience cette parentalité là...
    Je suis contente que le ptit loup aille mieux !!!
    Malo j'espère toujours qu'il ira mieux...

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  3. L'épigénétique a été abordée lors du 6ème congrès francophone d'allergologie qui a rassemblé plus de 2000 professionnels de l'Allergologie ces jours-ci.

    Il en ressort que «Nous ne sommes pas que le pur produit de nos gènes et que certaines prises médicamenteuses, peuvent agir sur l’enfant à naître en modifiant par exemple l’expression de ses gènes. Ceux-ci sous l’effet de l’environnement peuvent s’exprimer activement ou au contraire devenir silencieux, et donc favoriser l’allergie, ou inversement, protéger de l’apparition des maladies allergiques”.

    Maintenant que les professionnels le savent, que vont-ils faire pour protéger les futurs enfants à naitre ?

    Maintenant que nous le savons, alertons les futurs mamans et pourquoi pas le Ministère de la Santé ou autre instance pour une demande de non délivrance de ces dangereux médicaments durant la grossesse.

    Quand au stress durant la grossesse... Pas facile de rester cool en toutes circonstances et de ne pas ressentir, au plus profond de soi, des émotions, bonnes ou mauvaises d'ailleurs. C'est la vie. Avec ses hauts et ses bas.

    Allez, un petit brin de bonheur à tous et toutes.

    Isabelle, le 1er mai 2011

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  4. Je suis moi aussi très touchée par ce témoignage... Et je suis certaine que les allergies, même s'il y a le terrain génétique, sont favorisées par tout un tas de facteurs. En fait pour dire la vérité, j'étais consciente lorsque j'étais enceinte que la santé de bébé était déjà en jeu, et j'ai été plus que prudente. Au niveau alimentaire, hygiène de vie, j'ai suivi de manière scrupuleuse la liste de la parfaite femme enceinte (pas de poissons crus, de trucs fumés, de café, de rillettes et fromages au lait cru tout ça tout ça...et bien évidemment, pas d'alcool, pas de médicaments) mais j'ai quand même fait des grosses bêtises. Dans ma valise "mauvaise conscience" je peux mettre : tartinage à l'huile d'amande douce (naturelle et bio, mais source d'allergies pour le futur bébé il parait !), prise de corti**** pour calmer une sciatique qui m'a fait souffrir plus que l'accouchement (c'est dire !), stress ++++++ car menace d'accouchement prématuré depuis le 5eme mois pour col effacé, contractions +++ et compagnie... Et puis j'ai consommé des tonnes de produits laitier, croyant ben faire (ouais ! plein de calcium !)... je dois oublier des choses. Je me sens responsable des allergies de mon ptit loup. Je lui ai donné des mauvais gènes et en plus j'ai eu des comportements qui ont permis à ces gènes de bien s'exprimer. Mais comme dit mon mari, c'est sa particularité à lui, c'est beau ptit gars (surtout quand l'eczéma se calme) plein de vie, joyeux, intelligent... et comme dit ma pédiatre : il mange plus sainement que n'importe qui ! Tout le monde devrait manger comme lui. Tout cela nous a permis de réfléchir encore d'avantage à notre façon de manger, à notre environnement...

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Vos ptites causeries c'est par là...

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